dimanche 13 février 2011

la Marseillaise

la Marseillaise


1er couplet

Allons enfants de la Patrie,

Le jour de gloire est arrivé !

Contre nous de la tyrannie,

L'étendard sanglant est levé, (bis) Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats ?

Ils viennent jusque dans vos bras Egorger vos fils, vos compagnes !

Refrain :

Aux armes, citoyens, Formez vos bataillons, Marchons, marchons ! Qu'un sang impur

Abreuve nos sillons !


2

Que veut cette horde d'esclaves, De traîtres, de rois conjurés ? Pour qui ces ignobles entraves,

Ces fers dès longtemps préparés ? (bis) Français, pour nous, ah ! quel outrage Quels transports il doit exciter !

C'est nous qu'on ose méditer

De rendre à l'antique esclavage !


3

Quoi ! des cohortes étrangères Feraient la loi dans nos foyers ! Quoi ! ces phalanges mercenaires

Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)

Grand Dieu ! par des mains enchaînées

Nos fronts sous le joug se ploieraient De vils despotes deviendraient

Les maîtres de nos destinées !


4

Tremblez, tyrans et vous perfides L'opprobre de tous les partis, Tremblez ! vos projets parricides Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis) Tout est soldat pour vous combattre, S'ils tombent, nos jeunes héros,

La terre en produit de nouveaux, Contre vous tout prets à se battre !


5

Français, en guerriers magnanimes, Portez ou retenez vos coups ! Epargnez ces tristes victimes,

A regret s'armant contre nous. (bis) Mais ces despotes sanguinaires, Mais ces complices de Bouillé, Tous ces tigres qui, sans pitié, Déchirent le sein de leur mère !


6

Amour sacré de la Patrie,

Conduis, soutiens nos bras vengeurs Liberté, Liberté chérie,

Combats avec tes défenseurs ! (bis) Sous nos drapeaux que la victoire Accoure à tes mâles accents,

Que tes ennemis expirants

Voient ton triomphe et notre gloire !


7

Nous entrerons dans la carrière

Quand nos aînés n'y seront plus,

Nous y trouverons leur poussière,

Et la trace de leurs vertus (bis),

Bien moins jaloux de leur survivre,

Que de partager leur cercueil,

Nous aurons le sublime orgueil,

De les venger ou de les suivre

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